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Le blog du mejiste

les indulgences à l'Eglise Catholique

29 Octobre 2011 , Rédigé par le mejiste

indulgenceDans l'Église catholique romaine, l’indulgence (du latin indulgere, « accorder ») est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché déjà pardonné.

Le Code de droit canonique consacre aux indulgences le chapitre IV du titre IV portant sur le sacrement de pénitence. Le canon 992 définit l'indulgence comme : « la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l'action de l'Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ». Cette définition est tirée de l'encyclique Indulgentiarum doctrina de Paul VI et reprise dans le Catéchisme de l'Église catholique au point 1471 suivie d'une explication.

L'ensemble des indulgences est présenté dans l'Enchiridion des indulgences publié par la Pénitencerie apostolique. Bien que toutes n'y puissent figurer.

On peut cerner la notion par :

  • son effet : remise des peines temporelles restant à satisfaire pour des péchés remis.
  • sa forme : un acte de piété, de charité, de dévotion, etc., qui est substitué désormais aux extrêmes rigueurs pénitentielles exigées dans les premiers temps de l'église.
  • sa nature : l'Église se considérant gestionnaire en quelque manière du dépôt des mérites acquis par les saints et dispensatrice de la satisfaction du Christ.

  

Effet de l'indulgence

 

Selon la doctrine catholique, le péché est effacé par le sacrement du pardon (confession). Mais ce sacrement n'enlève pas la peine temporelle due au péché, qui se traduit généralement par un temps de purgatoire si elle n'est pas d'abord purgée sur terre par des actes de foi et de charité (actes de réparation). Cette peine temporelle peut être atténuée voire effacée par l'indulgence. L’indulgence est dite partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché.

 

En ce qui concerne les indulgences partielles, elles se comptaient traditionnellement en jours, mois ou années. Cette durée ne prétendait pas correspondre à une remise directe (en jours, mois, année) de purgatoire équivalente. Elle indiquait la remise de peine que vaudrait une durée équivalente de pénitence effectuée sous la loi des premiers canons de l'Église.

Cette durée permettait aussi de canaliser les dévotions populaires, par la plus ou moins grande approbation qu'elle leur dénotait de la part de l'autorité sacrée. Ainsi Pie IX accorda-t-il des indulgences dès 1847 aux prières à Notre-Dame de La Salette, afin de marquer par sa faveur le désir qu'il avait d'une reconnaissance officielle de l'apparition. Les papes successifs ayant ainsi accordé largement des indulgences pour orienter les dévotions, il en est résulté pour ainsi dire un phénomène d'inflation, comme on le voit pour ces brèves prières dotées d'indulgence parfois importantes.

 C'est en 1967, suite au Concile Vatican II, que Paul VI a supprimé la référence à un nombre de jours ou d’années déterminé : désormais on ne parle plus que d'indulgence partielle ou plénière.

Les indulgences partielles peuvent être concédées par l'autorité épiscopales, les indulgences plénières étant le fait réservé de la Pénitencerie apostolique.

 

L'indulgence aujourd'hui

 

La doctrine des indulgences a été rappelée par le concile Vatican II puis la constitution apostolique Indulgentiarum doctrina de Paul VI, reprise dans le Code de droit canonique de 1983. Dans le Catéchisme de l'Église catholique de 1992 (§ 1471–1479), l'Église réaffirme son droit à octroyer les indulgences, « en vertu du pouvoir de lier et de délier qui lui a été accordé par le Christ Jésus » (§ 1478). Elle précise que l'indulgence libère seulement de la « peine temporelle » du péché et non de la « peine éternelle » — c'est-à-dire de la privation de la « vie éternelle », de la communion avec Dieu. De nouveau, elle rappelle que l'indulgence est accordée au pécheur non pas en vertu de ses pénitences seules, mais de la communion des saints.

Si la pratique est moins courante que par le passé, elle subsiste clairement : ainsi, le Catéchisme recommande toujours, avec l'aumône et les œuvres de pénitence, l'usage des indulgences en faveur des défunts (§ 1032). La principale indulgence est accordée à l'occasion du jubilé, dont elle est l'« un des éléments constitutifs » selon Jean-Paul II (bulle d'indiction Incarnationis mysterium, § 9.1). C'est à l'occasion du jubilé de l'an 2000 que la Pénitencerie apostolique a jugé bon de rappeler les conditions d'acquisition de l'indulgence. Dans tous les cas — indulgence plénière ou partielle —, le fidèle doit être en « état de grâce ».

Pour l'indulgence plénière, dont l'obtention est limitée à une fois par jour, il doit :

  • avoir le désir de gagner l'indulgence,
  • se détacher complètement du péché, même véniel,
  • se confesser dans les vingt jours (avant ou après l'indulgence),
  • communier le jour même préférablement,
  • prier selon les intentions indiquées par le pape, ou prier aux intentions du pape,
  • accomplir l'action à laquelle est attachée l'indulgence dans le temps prescrit (si l'indulgence est attachée à un jour ou une période particuliers).

Si ces actions ne sont que partiellement remplies, ou que le fidèle n'a pas les dispositions du cœur requises, l'indulgence n'est que partielle.

Il est également rappelé que l'indulgence ne peut être appliquée qu'à soi-même ou aux « âmes du Purgatoire » (par mode de suffrage), et non à d'autres personnes vivantes.

 

 

Pour soi-même ou les défunts (par suffrage)

 

  • réciter le chapelet dans une église ou à plusieurs.
  • adorer le Saint-Sacrement pendant une demi-heure au moins.
  • une demi-heure de lecture de la Bible.
  • recevoir la bénédiction papale urbi et orbi, à Pâques, à Noël, ou lors de l'élection d'un nouveau pape, même par des moyens audiovisuels.
  • participer (dans un esprit de pèlerinage) aux Journées Mondiales de la Jeunesse (2011)



Uniquement pour les défunts

 

  • Visiter un cimetière pour y prier pour les défunts. Indulgence gagnable quotidiennement entre le 1er et le 8 novembre.

Plusieurs dévotions (liées à un saint, au Christ, au Sacré Coeur, etc.) ont aussi, par décret des papes, l'effet d'accorder une ou plusieurs indulgences après l'accomplissement quotidien d'une action, comme la récitation d'une prière.

 

 

cette année dans l'archidiocèse d'Abidjan, les paroisses :saint Jeanne d'Arc de Treichville, Notre Dame de la paix de treichville, St Antoine de Padoue du port de la cité du port  sont indulgenciées et donc lieux de pèlerinage pour tous ceux qui irons prier selon les dispositions prédéfinies en vu de la rémission de leurs péchés ou de ceux des proches défunts.(la paroisse de St Antoine de Padoue est indulgenciée d'octobre 2011 à octobre 2012)

nous pouvons nous y rendre pour implorer la miséricorde divine sur nous et sur nos proches défunts. 

 

NB: il n'est pas question de prier pour la rémission des péchés des vivants quelque soit nos liens. " chacun demande pardon pour ses péchés tant qu'on vit"


                                                           Ma vie à moi, c'est le Christ!!!

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